Chroniques des pas perdus [12/08/10]

[Extrait du journal d'Eusebio, entre un sort de Prestidigitation et une recette de... ragoût de cheval.]
17 Rova 4707 AR
Mais oui, bon sang d'bois vermoulu, comment en est-on arrivé là ?
Finalement, on n’est jamais aussi bien qu'étendu de tout son long sur un mât de beaupré à contempler la voûte céleste, à compter les étoiles filantes, le visage tantôt éclaboussé par la houle d'une mer chagrine. C'était le cas la veille pourtant... et Tire-laine avait eut le temps de se remettre de son voyage en mer le temps d'une journée de marche tranquille sur cette vieille amie qu'est la Route de la Côte Oubliée. Tout se déroulait sans accrocs, Desna semblait donc favoriser mon retour à Pointesable à temps pour tenir ma promesse. Mais un fier Capitaine tel que moi est un homme de parole ! Un homme qui rentre au port... Aaah Pointesable ! Que de souvenirs !
Je me faisais pourtant une joie de m'arrêter une fois encore à l'auberge-relais du Sanglier Noir, de retirer mes bottes, fourbu par une journée de marche et d'étendre mes doigts de pieds assis près de l'âtre. Puis j'irai tailler l'bout de gras sur les dernières rumeurs en date avec ce vieux Puruk et cette bonne Tama... qui aura sûrement fait son Lard aux poireaux, pour changer. A croire qu’ils n’ont que des cochons et des poireaux dans la région ! Et bien non. Il faut croire qu'ils ont aussi de la demoiselle en détresse. Du genre à venir s'écrouler en plein milieu de l'auberge. La robe déchirée et ensanglantée, poursuivie par des molosses enragés. Comme c'est convivial d'amener des amis ! Des amis qui de surcroit ont l'amabilité de sauter sur les clients de l'auberge avec l'envie manifeste de les tailler en pièces. À commencer par une charmante et mystérieuse demi-elfe en habit de voyage, qui se fait happer le bras par un des molosses. À croire que ces bestiaux n'en n'ont qu'après la gente féminine... Tant de dames en détresse autour de moi, il ne m'en faut pas plus pour prendre la situation en main : n'écoutant que mon courage, je saute sur la table et concentre ma puissante magie pour décocher un tout aussi puissant projectile magique... dans le mur¹. Un petit flash lumineux et une odeur de brûlée plus tard, la jeune demi-elfe s'est débarrassée du molosse. Pas mal. Dommage que je n'ai pas eu le temps d'arriver pour la secourir².
Les autres clients de l'auberge ne restent pas sans rien faire : un gnome aux cheveux bleus et aux vêtements chamarrés³ se lève du fond de la salle et... aboie ! Si, si, il aboie. Des trucs incompréhensibles, pour moi en tout cas. De son coté, un jeune homme bien bâti se précipite vers la dame écroulée sur le plancher de l'auberge pour tenter de lui porter secours, mais les molosses s'acharnent sur elle. C'est le moment que je choisis pour avaler le morceau de lard que j'avais encore dans la bouche⁴ et je descends de la table pour tenter à mon tour de chasser ces intrus. Mais je ne devais pas être dans mon meilleur jour, car je me suis pris les pieds⁵ dans un tabouret. Hum. Le gnome lui est plus inspiré, car en agitant habilement un poivrier sur le museau d'un des carnassiers, il a non seulement détourner l'attention d'icelui mais aussi réussit à le faire éternuer⁶. Maîtresse Éclairs n'en a pas fini elle aussi, et elle dégaine une dague de sa botte pour se fendre d'une attaque sur un des mastiffs, qui couine sa désapprobation. C'est lors que j'entends mon brave Tire-laine qui hennit de panique, ainsi que des bruits de fracas et d'autres hennissements provenant d'une fenêtre entrouverte.
Et je n'allais tout de même pas en rester là de toute façon... Un de mes meilleurs tours : un peu de sable jaune, bleu et rouge, une invocation rapide de mon répertoire:
Boëkrouébaëm aë khzel[n]-khzaïdaë
shuruaëz tsighim déo zakhana zaïlhaë
Rkoë rkaërraë doëzouélhaë shaë
aëdaïshaë zaïm rkarkaëzéolh.
Et voilà les gentils toutous à leur mémère⁷ qui piquent un roupillon⁸. Le jeune homme porte finalement secours à la dame blessée toujours allongée, puis le gnome remonte dans sa chambrée. Je sors donc dehors pour y découvrir mon brave Tire-laine galoper plus vite que je ne l'avais jamais vu auparavant. Diablerie ! Quelle est cette forme sylphide qui se dessine dans l'embrasure de la porte des écuries ? Elle semble affairée à de funestes activités. Mais j'entends les pas de la demi-elfe derrière moi, et il n'est point temps de défaillir. Je retente alors un de mes projectiles magiques sur la créature et parvient à toucher... l'encadrement de la porte, en même temps qu'un carreau d'arbalète venant du premier étage de l'auberge.
Enfer, peste et damnation !
La créature tourne ses yeux inhumains vers moi et je reconnais un troglodyte, une de ces créatures primitives qui vivent habituellement⁹ dans les cavernes... qui me charge ! Bernique de chancre mou des marais des vieilles souches salines ! Pas question de prendre mes jambes à mon cou, ce serait mettre en danger la jeune voyageuse qui arrive derrière moi. Il en faut plus pour me faire fuir... malgré sa grosse masse cloutée qui manque mon crâne de quelques cheveux¹⁰. Je dégaine mes hachoirs qui n'avaient pas encore servi aujourd'hui et tente de blesser la créature... sans succès¹¹. La demi-elfe ne reste cependant pas spectatrice et réussit par un mouvement gracieux à poser sa main sur l'avant-bras de l'humanoïde écailleux pour lui refaire le coup des éclairs. La bestiole ne semble vraiment pas apprécier et se raidit sous l'attaque... puis bât en retraite. Certes l'attaque était bien portée, mais il va sans dire que le troglodyte avait compris à qui il avait à faire. La peur de périr sous mes hachoirs et de finir en soupe de lézard était la plus forte. C'est alors que nous voyons débarquer tout deux le jeune homme¹² qui avait porté secours à la dame blessée, épée au clair et écu au poing. Ce dernier semble affecté en découvrant le carnage et son cheval mort dans l'écurie. C'est vrai, c'est toujours un peu triste.
Après un retour au calme et avoir sorti les chiens dehors et fermer la porte à double-tour, la dame blessée est soignée par le ménestrel gnome à l'aide d'une comptine, presque une berceuse. J'ai pourtant clairement sentit ce dernier canaliser de la magie ce faisant... Un barde donc. Puruk et sa femme s'en vont nettoyer les écuries et récupérer la viande du cheval. De mon coté, j'en profite pour voir ce qu'il y a comme ingrédients dans les réserves de Puruk que je vais pouvoir utiliser pour préparer un bon ragoût. Entre temps, la dame se réveille et nous apprenons son nom, Drev Sekza, qui nous raconte un peu de son histoire.
Elle est membre de la loge de Magnimar de la société des Eclaireurs, elle inventorie, recense, explore et mène des recherches dans la région. Elle est venue chercher quelque chose sur la foi d'un rapport dans les ruines d'un fort datant de la colonisation chélaxienne. C'était sans compter que la bâtisse soit anormalement occupée. Elle a alors été prise en chasse et s'est réfugié dans le premier havre qu'elle a trouvé à quelques lieux de là. Notre auberge, pardi.
Le jeune épéiste propose alors à Dame Sekza de lui céder sa chambre¹³... enfin, NOTRE chambre. Avec mon aval bien sûr.
Le gnome et la demi-elfe font connaissance pendant que celui-ci accorde son cistre, ou tout du moins en pince quelques notes de ci de là. Il use à nouveau de son pouvoir pour soigner la blessure au bras de la jeune voyageuse. Je prépare finalement une recette assez simple avec quelques oignons, des épices, des poireaux¹⁴ et... de la viande de cheval fraiche.
En vidant nos écuelles, Dame Sekza termine de nous narrer son récit...
Quel piètre aventurier je ferai si je ne lui proposais mon aide pour aller chercher ses affaires, mmm ? Et je sens que le vent tourne dans cette direction... le souffle du destin est comme les murmures de Desna qui gonfle les voiles de mes voyages. Il est temps pour moi de prendre un peu de repos, ma chandelle se termine et je vais dormir dans la salle commune pour cette nuit au moins.
[Notes de bas de page]
¹ : Bof. Admettons que je ne vise pas très bien ce soir. Le lard aux poireaux n'était sûrement pas frais...
² : Où va le monde si les demoiselles en détresse se secourent toutes seules ? Bah ! J'étais trop loin de toutes façons.
³ : Une sorte d'euphémisme en fait, je prendrais plus de lignes pour décrire son accoutrement quand ma rétine se sera accoutumée
⁴ : Et franchement, je déteste qu'on m'interrompe dans mon repas ! Bigorneaux d'eau douce !
⁵ : Débottés, rappelons-le. ça fait super mal. J'en ai le p'tit doigt d'pieds toujours douloureux... malgré un emplâtre à la moutarde, façon mamie.
⁶ : Bravo Maître Quart-d'homme, joli geste technique je dois dire.
⁷ : Et quand on a vu leur mémère en question, ensuite... ça fait peur...
⁸ : Hahaha ! Pirates d'eau de vaisselle ! Vous ne saviez à qui vous aviez affaire, hein ?
⁹ : Et bien, là, elle n'y était pas dans sa caverne. Peut être en voyage d'agrément ? Ou cherchant à varier son régime alimentaire en croquant du Capitaine Sans-Navire ?
¹⁰: Je sens encore son haleine de viscère et sa langue bifide me chatouiller le front... pouah !!
¹¹: Oui, euh, bon, elle était véloce la bestiole aussi.
¹²: Trop tard l'ami ! Le Capitaine s'est occupé de tout !
¹³: Ah ! Jeune sacripant impertinent, il aurait pu me demander mon avis avant quand même, bougredain.
¹⁴: Difficile d'y échapper dans cette auberge...
17 Rova 4707 AR
Mais oui, bon sang d'bois vermoulu, comment en est-on arrivé là ?
Finalement, on n’est jamais aussi bien qu'étendu de tout son long sur un mât de beaupré à contempler la voûte céleste, à compter les étoiles filantes, le visage tantôt éclaboussé par la houle d'une mer chagrine. C'était le cas la veille pourtant... et Tire-laine avait eut le temps de se remettre de son voyage en mer le temps d'une journée de marche tranquille sur cette vieille amie qu'est la Route de la Côte Oubliée. Tout se déroulait sans accrocs, Desna semblait donc favoriser mon retour à Pointesable à temps pour tenir ma promesse. Mais un fier Capitaine tel que moi est un homme de parole ! Un homme qui rentre au port... Aaah Pointesable ! Que de souvenirs !
Je me faisais pourtant une joie de m'arrêter une fois encore à l'auberge-relais du Sanglier Noir, de retirer mes bottes, fourbu par une journée de marche et d'étendre mes doigts de pieds assis près de l'âtre. Puis j'irai tailler l'bout de gras sur les dernières rumeurs en date avec ce vieux Puruk et cette bonne Tama... qui aura sûrement fait son Lard aux poireaux, pour changer. A croire qu’ils n’ont que des cochons et des poireaux dans la région ! Et bien non. Il faut croire qu'ils ont aussi de la demoiselle en détresse. Du genre à venir s'écrouler en plein milieu de l'auberge. La robe déchirée et ensanglantée, poursuivie par des molosses enragés. Comme c'est convivial d'amener des amis ! Des amis qui de surcroit ont l'amabilité de sauter sur les clients de l'auberge avec l'envie manifeste de les tailler en pièces. À commencer par une charmante et mystérieuse demi-elfe en habit de voyage, qui se fait happer le bras par un des molosses. À croire que ces bestiaux n'en n'ont qu'après la gente féminine... Tant de dames en détresse autour de moi, il ne m'en faut pas plus pour prendre la situation en main : n'écoutant que mon courage, je saute sur la table et concentre ma puissante magie pour décocher un tout aussi puissant projectile magique... dans le mur¹. Un petit flash lumineux et une odeur de brûlée plus tard, la jeune demi-elfe s'est débarrassée du molosse. Pas mal. Dommage que je n'ai pas eu le temps d'arriver pour la secourir².
Les autres clients de l'auberge ne restent pas sans rien faire : un gnome aux cheveux bleus et aux vêtements chamarrés³ se lève du fond de la salle et... aboie ! Si, si, il aboie. Des trucs incompréhensibles, pour moi en tout cas. De son coté, un jeune homme bien bâti se précipite vers la dame écroulée sur le plancher de l'auberge pour tenter de lui porter secours, mais les molosses s'acharnent sur elle. C'est le moment que je choisis pour avaler le morceau de lard que j'avais encore dans la bouche⁴ et je descends de la table pour tenter à mon tour de chasser ces intrus. Mais je ne devais pas être dans mon meilleur jour, car je me suis pris les pieds⁵ dans un tabouret. Hum. Le gnome lui est plus inspiré, car en agitant habilement un poivrier sur le museau d'un des carnassiers, il a non seulement détourner l'attention d'icelui mais aussi réussit à le faire éternuer⁶. Maîtresse Éclairs n'en a pas fini elle aussi, et elle dégaine une dague de sa botte pour se fendre d'une attaque sur un des mastiffs, qui couine sa désapprobation. C'est lors que j'entends mon brave Tire-laine qui hennit de panique, ainsi que des bruits de fracas et d'autres hennissements provenant d'une fenêtre entrouverte.
Et je n'allais tout de même pas en rester là de toute façon... Un de mes meilleurs tours : un peu de sable jaune, bleu et rouge, une invocation rapide de mon répertoire:
Boëkrouébaëm aë khzel[n]-khzaïdaë
shuruaëz tsighim déo zakhana zaïlhaë
Rkoë rkaërraë doëzouélhaë shaë
aëdaïshaë zaïm rkarkaëzéolh.
Et voilà les gentils toutous à leur mémère⁷ qui piquent un roupillon⁸. Le jeune homme porte finalement secours à la dame blessée toujours allongée, puis le gnome remonte dans sa chambrée. Je sors donc dehors pour y découvrir mon brave Tire-laine galoper plus vite que je ne l'avais jamais vu auparavant. Diablerie ! Quelle est cette forme sylphide qui se dessine dans l'embrasure de la porte des écuries ? Elle semble affairée à de funestes activités. Mais j'entends les pas de la demi-elfe derrière moi, et il n'est point temps de défaillir. Je retente alors un de mes projectiles magiques sur la créature et parvient à toucher... l'encadrement de la porte, en même temps qu'un carreau d'arbalète venant du premier étage de l'auberge.
Enfer, peste et damnation !
La créature tourne ses yeux inhumains vers moi et je reconnais un troglodyte, une de ces créatures primitives qui vivent habituellement⁹ dans les cavernes... qui me charge ! Bernique de chancre mou des marais des vieilles souches salines ! Pas question de prendre mes jambes à mon cou, ce serait mettre en danger la jeune voyageuse qui arrive derrière moi. Il en faut plus pour me faire fuir... malgré sa grosse masse cloutée qui manque mon crâne de quelques cheveux¹⁰. Je dégaine mes hachoirs qui n'avaient pas encore servi aujourd'hui et tente de blesser la créature... sans succès¹¹. La demi-elfe ne reste cependant pas spectatrice et réussit par un mouvement gracieux à poser sa main sur l'avant-bras de l'humanoïde écailleux pour lui refaire le coup des éclairs. La bestiole ne semble vraiment pas apprécier et se raidit sous l'attaque... puis bât en retraite. Certes l'attaque était bien portée, mais il va sans dire que le troglodyte avait compris à qui il avait à faire. La peur de périr sous mes hachoirs et de finir en soupe de lézard était la plus forte. C'est alors que nous voyons débarquer tout deux le jeune homme¹² qui avait porté secours à la dame blessée, épée au clair et écu au poing. Ce dernier semble affecté en découvrant le carnage et son cheval mort dans l'écurie. C'est vrai, c'est toujours un peu triste.
Après un retour au calme et avoir sorti les chiens dehors et fermer la porte à double-tour, la dame blessée est soignée par le ménestrel gnome à l'aide d'une comptine, presque une berceuse. J'ai pourtant clairement sentit ce dernier canaliser de la magie ce faisant... Un barde donc. Puruk et sa femme s'en vont nettoyer les écuries et récupérer la viande du cheval. De mon coté, j'en profite pour voir ce qu'il y a comme ingrédients dans les réserves de Puruk que je vais pouvoir utiliser pour préparer un bon ragoût. Entre temps, la dame se réveille et nous apprenons son nom, Drev Sekza, qui nous raconte un peu de son histoire.
Elle est membre de la loge de Magnimar de la société des Eclaireurs, elle inventorie, recense, explore et mène des recherches dans la région. Elle est venue chercher quelque chose sur la foi d'un rapport dans les ruines d'un fort datant de la colonisation chélaxienne. C'était sans compter que la bâtisse soit anormalement occupée. Elle a alors été prise en chasse et s'est réfugié dans le premier havre qu'elle a trouvé à quelques lieux de là. Notre auberge, pardi.
Le jeune épéiste propose alors à Dame Sekza de lui céder sa chambre¹³... enfin, NOTRE chambre. Avec mon aval bien sûr.
Le gnome et la demi-elfe font connaissance pendant que celui-ci accorde son cistre, ou tout du moins en pince quelques notes de ci de là. Il use à nouveau de son pouvoir pour soigner la blessure au bras de la jeune voyageuse. Je prépare finalement une recette assez simple avec quelques oignons, des épices, des poireaux¹⁴ et... de la viande de cheval fraiche.
En vidant nos écuelles, Dame Sekza termine de nous narrer son récit...
Quel piètre aventurier je ferai si je ne lui proposais mon aide pour aller chercher ses affaires, mmm ? Et je sens que le vent tourne dans cette direction... le souffle du destin est comme les murmures de Desna qui gonfle les voiles de mes voyages. Il est temps pour moi de prendre un peu de repos, ma chandelle se termine et je vais dormir dans la salle commune pour cette nuit au moins.
[Notes de bas de page]
¹ : Bof. Admettons que je ne vise pas très bien ce soir. Le lard aux poireaux n'était sûrement pas frais...
² : Où va le monde si les demoiselles en détresse se secourent toutes seules ? Bah ! J'étais trop loin de toutes façons.
³ : Une sorte d'euphémisme en fait, je prendrais plus de lignes pour décrire son accoutrement quand ma rétine se sera accoutumée
⁴ : Et franchement, je déteste qu'on m'interrompe dans mon repas ! Bigorneaux d'eau douce !
⁵ : Débottés, rappelons-le. ça fait super mal. J'en ai le p'tit doigt d'pieds toujours douloureux... malgré un emplâtre à la moutarde, façon mamie.
⁶ : Bravo Maître Quart-d'homme, joli geste technique je dois dire.
⁷ : Et quand on a vu leur mémère en question, ensuite... ça fait peur...
⁸ : Hahaha ! Pirates d'eau de vaisselle ! Vous ne saviez à qui vous aviez affaire, hein ?
⁹ : Et bien, là, elle n'y était pas dans sa caverne. Peut être en voyage d'agrément ? Ou cherchant à varier son régime alimentaire en croquant du Capitaine Sans-Navire ?
¹⁰: Je sens encore son haleine de viscère et sa langue bifide me chatouiller le front... pouah !!
¹¹: Oui, euh, bon, elle était véloce la bestiole aussi.
¹²: Trop tard l'ami ! Le Capitaine s'est occupé de tout !
¹³: Ah ! Jeune sacripant impertinent, il aurait pu me demander mon avis avant quand même, bougredain.
¹⁴: Difficile d'y échapper dans cette auberge...